Du campement tzigane de Nanterre,
ce qu'on voyait le mieux,
c'était la Grande arche de la défense.
C'était la misère,
les enfants marchaient pieds nus l'hiver
au milieu des rats, pas d'eau ni d'électricité,
et pas toujours quelque chose à manger,
et ce monument gigantesque éclairé
la nuit par des projecteurs est baptisé:
"L'Arche de la fraternité" (p.99)