Je laisse donc mon amour parler. Je pose mes paumes sur les siennes, séparées par la vitre en verre, et lui adresse un sourire, comme pour la réconforter. Puis, lentement pour qu’elle comprenne, alors que le gaz anesthésiant se répand dans mon cercueil, je murmure:
-Même loin des yeux, toujours près du cœur. Je t’aime Killy. À dans dix ans.