Citation de Gerstel
P 9
« … Car les questions sont la vie même. Tant qu’il existera quelqu’un pour questionner, et pour se questionner, l’humanité vivra, avancera, reculera, s’effondrera, renaitra de ses cendres »
P 446
« Tu ne penses pas que la même personne puisse, au cours d’une vie, être traversée par ces courants opposés ? Tu ne penses pas que la vie balance ces pantins dans des tourbillons de tourments, puis dans des moments d’accalmie ? Un homme qui n’aura jamais quitté son village ni médit de personne, qui n’aura aimé qu’une seule épouse, et se sera contenté de labourer ses champs aura-t-il vécu ? Aura-t-il connu le monde autrement que par son petit prisme médiocre et limité ? Se sera-t-il confronté aux crimes, à l’héroïsme, à la guerre, à l’homme dans ce qu’il a de plus abject et de plus sublime ? Comment peut-il, lui, se permettre de juger quiconque ? Qu’a-t-il connu vraiment, sinon le périmètre de ses pâturages ? »
P 547
« C’est horrible, Antoine. Je suis devenu tellement français qu’il y a un putain de raciste qui sommeille en moi » »
P 548
« C’est fou comme l’être humain est un pantin fragile. Il fait le fier avec son libre arbitre, il nous tanne avec la liberté, mais dès qu’on lui dit que Dieu veut ceci, que sa mère veut cela, dès qu’une vieille sorcière arménienne lui donne un bout de papier, une soupe trop épicée et lui dit que c’est son destin, y a rien à faire, il fonce. » »
P 615
« Mon grand-père venait de là-bas, et avant lui, des générations de mes ancêtres ont vécu dans ce village. Mais il est parti, pour une bonne raison. Il est parti parce qu'il se disait qu’ailleurs ce serait mieux. Il est parti parce qu'il s'est dit que ce village ne le définissait pas en tant qu’être humain… »
P 636
« …L’essentiel, c’est de poser des questions, pas forcément d’avoir toutes les réponses. »
P 644
« Comment avoir l’audace de prétendre être en vie si l’on vit sans oser »
« … Car les questions sont la vie même. Tant qu’il existera quelqu’un pour questionner, et pour se questionner, l’humanité vivra, avancera, reculera, s’effondrera, renaitra de ses cendres »
P 446
« Tu ne penses pas que la même personne puisse, au cours d’une vie, être traversée par ces courants opposés ? Tu ne penses pas que la vie balance ces pantins dans des tourbillons de tourments, puis dans des moments d’accalmie ? Un homme qui n’aura jamais quitté son village ni médit de personne, qui n’aura aimé qu’une seule épouse, et se sera contenté de labourer ses champs aura-t-il vécu ? Aura-t-il connu le monde autrement que par son petit prisme médiocre et limité ? Se sera-t-il confronté aux crimes, à l’héroïsme, à la guerre, à l’homme dans ce qu’il a de plus abject et de plus sublime ? Comment peut-il, lui, se permettre de juger quiconque ? Qu’a-t-il connu vraiment, sinon le périmètre de ses pâturages ? »
P 547
« C’est horrible, Antoine. Je suis devenu tellement français qu’il y a un putain de raciste qui sommeille en moi » »
P 548
« C’est fou comme l’être humain est un pantin fragile. Il fait le fier avec son libre arbitre, il nous tanne avec la liberté, mais dès qu’on lui dit que Dieu veut ceci, que sa mère veut cela, dès qu’une vieille sorcière arménienne lui donne un bout de papier, une soupe trop épicée et lui dit que c’est son destin, y a rien à faire, il fonce. » »
P 615
« Mon grand-père venait de là-bas, et avant lui, des générations de mes ancêtres ont vécu dans ce village. Mais il est parti, pour une bonne raison. Il est parti parce qu'il se disait qu’ailleurs ce serait mieux. Il est parti parce qu'il s'est dit que ce village ne le définissait pas en tant qu’être humain… »
P 636
« …L’essentiel, c’est de poser des questions, pas forcément d’avoir toutes les réponses. »
P 644
« Comment avoir l’audace de prétendre être en vie si l’on vit sans oser »
