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Citation de enkidu_


Mohammed vit une signification particulière dans ses huit disciples : l’image bien ordonnée d’une étoile. Celui qui, le premier, eut la foi et l’eut le plus aisément : l’enfant, l’homme le plus libre. Ensuite l’esclave qui connaissait ses chaînes dont il se libéra par l’affranchissement. Puis le grave érudit plein d’aspiration et de recherches. Puis le charitable qui se défit volontairement de sa richesse. Puis le juste, qui ne dit pas le droit mais la justice. Puis le bon, qui est parvenu à la bonté par les souffrances. Puis l’audacieux qui, après avoir jeté au sol mille ennemis, finit par se vaincre lui-même. En dernier le beau garçon qui, portant la face de Dieu devant lui comme une oriflamme : par la faute de sa vanité et de son arrogance, toutefois, c’est celui qui parvient à Dieu avec le plus de difficultés. Souvent, il faut que la lèpre ou la vérole le dévorent pour qu’il reconnaisse que l’allégorie peinte est éphémère. Seule la valeur est éternelle.

Mohammed dit : « Le premier et le dernier membre de mon anneau sont mes préférés. Ils sont le début et la fin du cercle : Ali, l’enfant et Talha, le beau : qu’ils marchent à mes côtés. C’est avec eux dans les bras que je veux chercher le paradis. Nous courrons à travers tous les cieux : une triple constellation de l’âme, jusqu’à ce que Dieu, au septième ciel, ôte de nos yeux le dernier bandeau et que, juste légèrement éblouis, nous découvrirons la lumière inextinguible, la lampe éternelle. » (pp. 55-56)
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