Hormis les enfants, les visiteurs étaient chose rare au cottage. Le facteur y montait en poussant sa bicyclette une fois par jour ; les camionnettes de livraison faisaient leur apparition au jour convenu : le poissonnier le mardi, l’épicier le jeudi, le boucher le vendredi. En été, il arrivait à des promeneurs de couper par-là, sans se rendre compte que le propriétaire du cottage avait été averti de leur approche, de leur passage et de leur disparition.