Je ne voulais pas qu’on ait pitié de moi. Depuis mon premier jour à l’académie de musique, je n’ai jamais parlé de mon passé. Je ne voulais pas de traitement de faveur parce que j’étais une réfugiée. Personne ne savait que j’avais survécu aux camps de concentration. Mes élèves et leurs familles n’avaient pas à subir le poids de mon histoire.