- Tu voies toujours le côté positif des choses, pas vrai ?
- C'est mieux que de se morfondre, non ?
- C'est vrai, mais ça ne nous rend pas immortels. Les forts dévorent les faibles, c'est la loi de la nature.
Le ton fataliste de sa voix me prends de court et, cette fois, je ne peux taire ma question :
- Aïdan, est ce que tu a peur de mourir ?
- Non mais j'ai peur d'être oublié, de disparaitre dans l'indifférence générale, de ne manquer à personne.
- Ça n'arrivera pas ! Tu m'as, moi.
- Encore une fois, être positif n'a jamais rendu quelqu'un immortel.