J’aurais pourtant laissé sur la bouche d’un homme
La trace rouge de ma ferveur
Le sang issu de mon ventre
Le jus inné de mon corps
Il aurait crié en se voyant
Dans le miroir de mes yeux
Il serait comme tous les hommes
Terrifié du sang des femmes
J’aurais reçu à mon tour
Toutes ses humeurs
Sans frémir
Pourquoi n’en ferait-il pas de même ?
Mon sang menstruel est un don perdu
Ainsi ai-je parlé