Mais rien ne pouvait arrêter ma mère, et plus elle hurlait, plus elle trouvait de raisons de me reprocher tout et n’importe quoi, depuis la manière dont je m’asseyais pour lire un livre, jusqu’à mon écriture, ou ma totale incapacité à répondre clairement à quelqu’un qui me demandait mon avis sur ceci ou cela – fuyant, toujours fuyant – et, à la réflexion, pourquoi n’avais-je pas un seul ami au monde, ni à l’école, ni à la plage, ni nulle part, pourquoi ne montrais-je d’intérêt pour rien ni personne, pour l’amour du ciel...