Quelque tendresse que j’y mette, et même une fervente douceur, je me heurte sans cesse à ta présence désincarnée, à ta présence qui force les prodiges, déchaîne les images. multiplie les éclats.
Comment croire que tu me guettes, que tu m’escortes, que tu te joues d’un réel qui sans toi serait moins qu’une chimère? Comment céder à ce miracle de toi qui peuples les rues de tournesols, pose un papillon sur mon épaule et fait merveille à contre-mort?