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Critiques de Andrew Ervin (5)
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L'incendie de la maison de George Orwell

Premier roman de l’américain Andrew Ervin, diplômé en philosophie de la religion et déjà auteur de plusieurs nouvelles qui ont été regroupées, aux États-Unis, en volume sous le titre Extraordinary Renditions, L’incendie de la maison de George Orwell (paru aux éditions Joëlle Losfeld) est l’histoire d’un homme, Raymond Welter, en proie à son obsession. Une obsession toute contemporaine tant elle surgit dans notre quotidien ultra-connecté.



Grand admirateur de George Orwell et de l’extraordinaire 1984 en particulier, Ray Welter travaille dans le marketing à Chicago, à l’agence de publicité Logos. Lorsqu’un jour se présente un dossier épineux – à savoir comment réussir à vendre un 4×4 tout en omettant le facteur environnement – il réussit à appliquer les théories qu’Orwell expose dans son chef-d’œuvre au marketing et à la communication en jouant sur la simplicité du langage et de la syntaxe (c’est le fameux Novlangue).



Le succès de la campagne de communication fait alors comme un déclic dans l’esprit de Ray Welter qui, en plus de prendre conscience de la véracité des propos d’Orwell, découvre que ce dernier était en deçà de la réalité. La procédure de divorce avec sa femme aidant, Raymond Welter décide de se retirer du monde en décidant de s’installer à l’endroit le plus isolé qu’il connaisse, l’île écossaise de Jura, et plus particulièrement à Barnhill, la maison qu’habita George Orwell au moment où il rédigeait 1984.
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L'incendie de la maison de George Orwell

Ray Welter a réussi dans la vie. Grand lecteur d’Orwell, en particulier de 1984, il a fait fortune dans la pub en appliquant les préceptes totalitaires de Big Brother à une technique de vente novatrice redoutablement efficace. Soit créer un faux ennemi, appliquer le novlangue, détourner le sens des mots et ainsi appauvrir le langage pour appauvrir la pensée. Ou Comment convaincre les prolos qu’acheter un 4X4 hors de leurs moyens est un acte de rébellion. Mais son succès le mine. Il a beau tenter de noyer ses scrupules dans le bourbon, le monde orwellien qu’il a contribué à consolider n’a plus d’attrait pour lui. Ray s’en veut. Dépression. Divorce. Il décide, pour se reconstruire, de quitter le confort technologique de Chicago et de s’exiler sur l’île de Jura, dans les Highlands écossaises, à Barnhill précisément, là où Orwell a passé la fin de sa vie à écrire 1984. Il tombe là-bas sur toute une galerie de personnages pittoresques, très alcoolisés, dont certains ne voient pas d’un très bon œil l’arrivée d’un ricain sur leur bout de terre. Ray découvre la faim, le froid, la pluie incessante, la douleur. Ray goûte à la solitude, la vraie, et au meilleur whisky du monde. Roman sur la perte des illusions, la quête de soi, L’incendie de la maison de George Orwell est d’une rare finesse. La langue est fluide, l’esprit caustique, la brutalité des paysages sublime. Sans ennuyer le quart d’une ligne, l’auteur distille une érudition parfaite sur la vie d’Orwell, les traditions et légendes écossaises, les secrets de fabrication des single malt. A déguster sans modération.
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L'incendie de la maison de George Orwell

Pour un premier roman de quelqu'un qui ne se veut pas romancier, "L'incendie de la maison de George Orwell" est plutôt pas mal. Une critique de la "société moderne", de manière plus subtile et moins manichéenne que chez d'autres, presque en filigrane. Une envie de whisky et de solitude, dont seule l'une des deux sera satisfaite dans cette ile de Jura peuplée de personnages sordidement loufoques.



Le style de l'auteur est ... sommaire. Parfois lourd. On continue souvent le livre pour son "aura", la vision d'Orwell par-ci par-là, le whisky - chacun ses vices - et d'autres donnent cette envie de continuer et de terminer cette histoire.

Et, en fait, je me suis surpris à n'en avoir strictement rien à faire, de ce "manque de style", je veux dire. L'histoire est bonne, intéressante, elle aurait méritée un peu plus d'attention mais un Irving ne sommeille pas en chaque auteur, ça n'est pas une raison pour passer à côté de bons moments comme celui-ci.
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L'incendie de la maison de George Orwell

L'incendie de la maisom d'orwell est le premier roman d'Andrew Erwin. Le personnage central Ray Welter applique les méthodes de Big Brother dans 1984 pour sa campagne de pub pour la vente de 4×4 qui s'avère être un grand succès dépassant toutes les attentes de sa part. Il fait un burn out qui le pousse à fuir Chicago, son travail, sa femme. Il pense que son salut viendra de la solitude ,la lecture et de ses réflexions sur les ecrits d Orwell, dans la maison isolée sur l'île Jura.

Le roman se résume surtout à une description des paysages pluvieux de l'île et de sa galerie d'habitants étranges. Ray soigne son mal être le Whisky écossais qui coule à flot.

Le roman se lit mais ne laisse pas un souvenir impérissable. Il y fait quelques allusions aux écrits d'orwell simplement. Ce n'est pas le livre que j'attendais.
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L'incendie de la maison de George Orwell

Ray Welter entame une longue traversée pour atteindre l’île écossaise de Jura. Elle abrite la maison de George Orwell. C’est dans cette maison qu’il aurait écrit 1984, son chef d’oeuvre, dénonciation d’une dérive totalitaire et dictatoriale basée sur des nouveaux outils technologiques. Ce roman a tellement marqué et guidé Ray qu’il est persuadé que son salut passera par un séjour prolongé dans cette maison. Il se fixe comme objectif de relire toute l’oeuvre du grand auteur britannique et pense y trouver des réponses aux questions existentialistes qui envahissent son esprit. Il a travaillé dans la communication jusqu’à un certain épuisement et dégoût. Sa femme l’a quitté. C’est donc allégé d’un travail, d’une famille (malgré les cartes postales étranges de sa mère) et d’argent qu’il arrive dans cette maison tant désirée.



Mais vivre sur cette île, c’est côtoyer des voisins assez étranges. Farkas est par exemple un homme très amical qui prétend être un loup garou, ce qui expliquerait la présence de carcasses d’animaux morts sur le pas de la porte de Ray. Il y a également Pitcairn, nationaliste très furieux accompagné de sa fille Molly qui ne cherche qu’à fuir l’île tant chérie par son père.



Le personnage de Ray qui vit un drame très intérieur se retrouve donc au milieu d’une folie très mouvementée et alimentée par le whisky, liquide très consommé par tous. Ce premier roman d’Andrew Ervin est une véritable comédie dont Ray est parfois la victime malheureuse. Ce ne sont pas tant les péripéties qui apportent un rythme mais les êtres décrits. Les dialogues amènent habilement les personnalités à se révéler. Chaque rencontre entre Ray et ses voisins est vraiment savoureuse et toujours très surprenante.



Au milieu de ces êtres de chair et d’os, il y a bien sûr Orwell qui hante l’esprit de Ray, la maison et l’ensemble de l’île. Par bribes, Andrew Ervin arrive à faire ressortir l’optimisme d’un écrivain qui avait anticipé l’émergence de la surveillance globale.



Ce roman est très drôle et riche quand nous suivons Ray dans sa découverte de l’île et ses habitants. Mais les flash-backs expliquant les raisons de sa venue et sa vie d’avant sont plus convenus et alourdissent parfois la lecture.


Lien : https://tourneurdepages.word..
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