Elle est au fond de la salle, penchée sur la première marche de l'escalier, une main sur la rambarde en pierre. Seule, inaccessible, éthérée. La statue intemporelle d'une sublime créature mi-déesse, mi-démone. Mon regard entre en collision avec le sien qui m'embrase instantanément la queue, les reins, les poumons, l'estomac. Et elle me sourit, achevant ma combustion interne en brûlant l'organe qui bat dans ma poitrine.
Je. Suis. Foutu.