D’abord, il n’y a que l’obscurité et la douleur. Une douleur déchirante. Une douleur qui me met en pièces. L’obscurité est moins pénible. Moins douloureuse, c’est seulement l’oubli. Mais je hais le vide qui me consume tandis que je suis dans cet abîme de ténèbres. Je hais la vacuité de cette mort vivante. Au fil du temps, j’ai même envie de souffrir parce que c’est le contraire de la vacuité, parce que sentir quelque chose vaut mieux que ne rien sentir.