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Citation de historia


Après avoir forcé la porte, les deux hommes pénétrèrent à l’intérieur du poste de police. Entrer dans ce genre d’endroit sans y être attendu constituait une expérience franchement exaltante !

Pour une fois, il n’était pas question d’y rencontrer un officier hautain aux galons flamboyants, ni d’y subir un interrogatoire ou d’y purger une peine d’emprisonnement.

La raison de la présence en ces lieux des deux intrus était tout autre…

Ils firent le tour du poste, qui avait été déserté à midi. Les rayons obliques du soleil traversaient les barreaux de l’unique fenêtre et balayaient le plancher d’une lumière éclatante.

Cette baraque était bel et bien la plus vaste de toutes celles bâties dans le campement de Beaver ! Et la rumeur à son propos se confirmait : les cachots, aussi somptueux que de vieux pièges à castor, s’y comptaient par dizaines.

En se dirigeant vers la pièce principale, un des hommes – au tour de taille imposant – ramassa sur le plancher une bouteille de rhum presque pleine, qui avait été sans doute confisquée. Il en but une gorgée, s’essuya la bouche du revers de la manche et passa le flacon à son acolyte. Celui-ci avala une bonne rasade.

— C’est l’heure, Fleming, déclara-t-il.

Ils échangèrent un sourire.

Puis, le plus costaud des deux sortit du matériel de son sac en toile et commença à s’intéresser à l’objet de leur visite : le coffre-fort.
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