Le petit fauve avait quitté l’allée sans arbres et fui les lumières blanchâtres et brillantes de la ville qui dissipaient toutes les zones d’ombre. Sa silhouette élancée se déplaçait avec souplesse et puissance entre les buissons. Parfois, la tempête poussait de longs gémissements et des tourbillons glacials le forçaient à ralentir. Il s’immobilisait durant un court instant, les yeux mi-clos. Son épais pelage d’hiver le protégeait contre les plus basses températures.