Ce texte était déjà rédigé lorsque j’ai pu lire les souvenirs que Lydia Cuneo, ma mère, a écrits il y a douze ans environ, en italien. J’en traduis les passages qui me concernent en essayant de ne pas toucher à son texte. Je ne corrige rien du mien.
Il va de soi que la mémoire n’est pas une machine. Parfois nos souvenirs ne concordent pas. Parfois, même, ils se contredisent. Je serais tentée de dire : tant mieux.