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Citation de rkhettaoui


Elle croit nécessaire d’inviter l’amoureux dans leur grande maison de campagne (celle là-même où le père, en arrivant, met « l’hymne de la maison », c’est-à-dire la sonate en la mineur de Schubert pour arpeggione et piano, pendant qu’ils ouvrent tous les volets). Mais l’amoureux n’aurait pas dû venir avec son chien. Le père le déplore ensuite, outré. Il n’aurait pas dû parler avec aisance, le père repère, ulcéré, ses fautes de grammaire. Il n’aurait pas dû les complimenter sur la maison, le père s’offusque, de quoi il se mêle ? Il n’aurait pas dû venir du tout (elle est mortifiée de tout ce que le père remarque). C’est après ça qu’il écrira les fameuses pages pour la convaincre de rompre
 
En plus, tu as peur de lui, décrète le père. Comme c’est un cancre, il fait l’autoritaire, c’est tout ce qui lui reste, le pauvre (un autre signe de sa grande intelligence, elle croit, de détecter de telles subtilités). Il faut dire que pour le coup, c’est vrai qu’elle le craint un peu, l’amoureux. Comme elle craint tout homme qui l’approche de trop près (elle croit que c’est pour la vie)
 
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