Je t’écris pour te dire le tremblement des jours qui passent dans ce corps élimé jusqu’à
l’ultime douceur. Il me semble que les heures se heurtent, silencieuses, jusqu’à me faire
oublier l’hier et le demain, jusqu’à me dé-situer, ce qui n’est pas me perdre, mais me faire
migrer aléatoirement.