D'un romantique morbide ,je fis un véritable tueur; j'amenais à la réalité dans ses veines l'horreur qu'il se plaisait à croire comprendre dans les miennes. A l'instant ou je pressais son visage contre la chair du premier jeune innocent qu'il lui fallut massacrer pour étancher son inévitable soif, je tombais du piédestal sur lequel m'avait juché son esprit de mortel dément, trop imaginatif, fiévreusement poétique et exalté