Pas de parents enfin : depuis la mort de Jeanne, elle se découvrait orpheline. N'ayant jamais eu de contacts très chaleureux avec les siens, Fabienne avait toujours cru qu'elle s'était forgé un orphelinat volontaire. Or, l'expérience venait de lui prouver qu'il n'en était rien. C'était une chose d'avoir une mère vivante avec laquelle l'on ne parlait jamais et cela en était une autre de vivre le même silence avec une mère morte.