Elle pleure ; pleure son bébé mort, pleure Nadia, pleure sa mère, son père, pleure tous ces morts. Pour moi, c'était le jour de trop, le drame de trop. J'ai senti les larmes qui roulaient sur mes joues, toutes ces larmes gardées en moi pendant ces vingt années. Trop tard. Je n'était plus "La dame qui vient dire bonjour aux bébé". Juste moi. Moi infiniment triste.