Mme de Marsan rejoignit Mme de Mackau et les filles peu après.
_ Les chambres sont peu nombreuses et minuscules ! maugréa-t-elle. On n’y logera jamais 500 courtisans ! Vais-je être obligée de coucher sous les toits, avec les… les domestiques ?
Mme de Marsan se plaignait sans cesse !
_ Ce château est très joli, répondit Elisabeth, mais c’est vrai qu’il est bien trop petit pour la Cour. Nous y serons entassés comme des harengs salés dans un tonneau !
(…)
_ J’espère que nous rentrerons vite à Versailles, reprit sèchement Mme de Marsan. Je suis de la haute noblesse, et indigne de loger dans de telles conditions !
La réflexion mit Elisabeth en colère :
_ Ma sœur Clotilde, mes trois frères, leurs épouses, mes trois tantes et moi-même le supportons. Pourquoi pas vous ?
_ Oh ! Impertinente ! pesta la gouvernante avant de sortir la tête haute.