Notre deuxième partie vise donc à démontrer que d’une part des entreprises françaises participeraient au transfert de Marocains au Sahara Occidental et que d’autre part, le crime de colonisation pourrait leur être imputé. Démontrer l’imputation, c’est à dire le rattachement entre l’acte interdit (le transfert qu’il s’agira de prouver) et l’auteur (les entreprises transnationales françaises), est un défi juridique