On parle souvent de la mise à sac du musée de Bagdad, mais on évoque rarement le pillage systématique des sites dans le désert. Après 2003, l’impossibilité pour les autorités de Bagdad de contrôler certains territoires et surtout les grands sites du désert a conduit à l’amplification d’une dérive pilotée de l’extérieur et issue, à l’intérieur, de la misère.