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Citation de fulmar


Bientôt la rosée s'évapora, l'air se figea et la steppe leurrée reprit cet aspect morne qu'elle offre habituellement en juillet. L'herbe s'était affaissée, la vie s'était engourdie. Tout paraissait maintenant infini, pétrifié par l'ennui : les collines brûlées, brunes et vertes, violettes à l'horizon avec leurs teintes discrètes comme l'ombre, la plaine avec son lointain brumeux et, reversé au-dessus d'elles, ce ciel qui dans la steppe sans arbres ni hautes montagnes paraît terriblement haut et transparent.
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