Il se peut qu'un jour le gouvernement français se heurte au mouvement qui commence en faveur de l'indépendance nègre. Mais il n'y a aucun doute, autant que je puisse en juger d'après ce que j'ai observé moi-même, qu'il se trouvera, à ce moment, non pas en face d'un ennemi déclaré, mais devant un "jeune" qui, au jour de sa majorité, aura reçu la préparation nécessaire pour savoir profiter de ses droits nouvellement acquis. En tout cas, ce ne sera pas une guerre qui s'en suivra, mais un traité.
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