J’aimerais qu’on se promène dans ce journal comme dans une forêt : incertain d’y trouver, selon les pages et les bosquets, un champignon rare, une fleur affriolante. J’aimerais que sa lecture ressemble à une flânerie parfois rayonnante, parfois banale. Et que l’on hésite à cueillir, sur le bord du chemin tel ou tel pétale vénéneux