Atsushi Nakayama

Ce manga est quelque peu déroutant. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, j'avais un peu peur du mélange de style de magical girl et du thème très sérieux du suicide mais bizarrement, ça fonctionne plutôt bien !



La seule chose qui me dérange, ce sont les dessins. On passe d'un style graphique kawaii à des dessins très sinistres, c'est plutôt stylé mais quand même un peu déstabilisant. Le point faible pour moi sont les dessins lors des combats, j'ai eu beaucoup de mal à distinguer l'action, ça casse un peu l'effet voulu et le rythme de lecture.



Si non, l'histoire est très surprenante, on a d'emblée pas mal de révélations et de rebondissements.



Au niveau des personnages, je ne me suis pas encore attachée à l'héroïne, son trop plein d'énergie m'empêche de prendre au sérieux ses sentiments. J'espère que ça changera par la suite.



Une belle découverte que je compte continuer.

Vite, la suite !! 👀



Voici donc le premier tome de Suicide Girl, une série qui aborde le sujet sombre du suicide. Dans ce premier volume, les personnages et l'intrigue se mettent en place. Nous y découvrons une jeune fille pleine d'envie... De mourir, qui fait la rencontre d'un homme étrange, juste avant de succomber à son objectif morbide...



Côté dessin, Atsushi Nakayama nous offre un travail d'orfèvrerie, avec un mélange d'inspirations très intéressant.



En abordant les envies suicidaires, le sujet principal de cette série, l'auteur met en lumière le mal que traversent certaines personnes, tout en sensibilisant sur la situation au Japon et son nombre élevé de suicides, le tout soupoudré d'humour noir.



J'avais peur que cette lecture propose une vision trop manichéenne de ce mal, mais il semble, surtout vers la fin, que l'auteur œuvre réellement à un dialogue sur ce sujet. J'ai donc hâte de lire la suite pour voir où nous emmèneront les aventures de Kirari.



Je remercie Soleil Manga et Gleeph pour m'avoir donné l'opportunité de découvrir Suicide Girl en exclusivité.

Je pense que le gros point fort de ce manga c'est son univers ultra original. J'adore l'histoire que l'auteur a développé au niveau des suicides qui sont en fait provoqués par les Phobias, des démons qui prennent possession de l'esprit des humains et qui les poussent à commettre l'irréparable. A ce niveau, je suis complètement fan.



Par contre, j'ai beaucoup de mal avec les dessins et aussi les personnages. Je n'ai toujours pas réussi à m'attacher à eux même après ce deuxième tome ce qui va commencer à être problématique pour moi. Je lirai certainement le troisième mais si je n'ai pas d'évolution par rapport à mon attachement, je serai obliger d'arrêter là. Je verrai bien :)

L'idée d'allier Magical Girl avec le thème du suicide est pour moi un choix très judicieux.



A la fois ce choix permet d'aborder un sujet très tabou et souvent compliqué de manière simple en y apportant une touche d'espoir.

Il décrit parfaitement le combat intérieur de personnes en souffrances dont les phobias sont les parfaites illustrations et représentations.

Les raisons des personnes en souffrance sont également des situations dans lesquelles n'importe qui peut se retrouver un jour.

La magical girl à travers son côté solaire amène également cette lumière et l'espoir à la fois, mais également de penser que par la force du hasard certaines personnes lumineuses se mettent parfois sur notre chemin pour combattre nos démons.



En tout cas c'est un beau travail autour de l'illustration de l'impalpalple et de la métaphore qui peut peut-être ouvrir la parole et la voie à certaines personnes je l'espère.

Suicide girl est un seinen manga écrit et dessiné par Atsushi NAKAYAMA



Résumé : Kirari est une lycéenne pleine de joie de vivre. Après la mort de son petit ami, elle se rend à une réunion du Suicide Café. Elle y fait la rencontre du patron qui aide en secret les suicidaires à exorciser leurs Phobias, des spectres qui poussent les gens à commettre l'irréparable. Elle va alors devenir une Suicide Girl, une magical girl qui lutte pour prévenir les suicides !



Mon avis : Ce manga est réservé à un public averti. Ce premier tome de la série Suicide girl nous plonge dans un univers sombre, où le suicide est abordé à l’angle de la perte d’un être cher ou des possibles raisons pouvant pousser les personnes à passer à l’acte, tout en sensibilisant sur le cas du japon et son nombre important de suicides.



J’apprécie fortement l’attention apportée au personnage principal, Kiraki Aokigahara dont le prénom peut se traduire par fissure et dont le nom fait référence à la forêt d’Aokigahara (aussi connu sous le nom de forêt des suicides).



Son caractère enjoué et son rôle de magical girl dénotent complètement avec l’ambiance de l’œuvre et apporte une touche de couleur et d’humour (noir) qui permet un contraste que j’ai particulièrement apprécié.



Mention spéciale pour le design des phobias et le moyen de transformation de Kiraki pour leurs côtés glauques !



Merci à Soleil Manga et à Gleeph de m’avoir à nouveau permis de découvrir Suicide Girl en me l’envoyant !