On aime imaginer celui qui écrit en artiste, en joaillier de la langue. On aime penser que celui qui écrit traite les mots comme des joyaux précieux, les baigne dans des huiles très fines, les élime, les rend à la fois purs et transparents jusqu'à ce qu'ils ne désignent plus qu'une seule évidence, la délicatesse et la précision d'une pensée. (p. 38)