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Citation de harukochan


Les jours passèrent, monotones, et finalement, aucune autre visite ne se révéla aussi dérangeante que la première. Les gens que Feliks interrogeait finissaient toujours par fondre en larmes. Ils s'accrochaient à lui, le retenaient par le bras quand il se levait pour partir, l'abreuvant de vaines supplications et de paroles inutiles. Feliks ne promettait rien. Il n'apportait aucun espoir à ces mères, ces pères, ces familles dans la douleur. Pire, en dépit de nombreux récits qu'il consignait, il ne parvenait à faire aucun lien entre eux et encore moins avec la situation de sa propre femme. Alors parfois, les familles s'emportaient, dévastées par la souffrance. Un homme se jetait sur Feliks, une femme faisait mine de le gifler. Toujours, leur main rencontraient le bras tendu de Karzan.
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