Mon goût, je devrais presque dire le besoin vital que je ressens pour la marche dans une nature aussi belle et vierge que possible, expliquent l'enthousiasme avec lequel je lus, à la fin des années quatre-vingt, le livre Chemin faisant que Jacques Lacarrière avait consacré en 1977 à son périple de Saverne dans les Vosges jusqu'aux Corbières.