Mes perceptions animales décuplaient les odeurs d'humus et d'homme qui agressaient mes narines. Mon t-shirt collait à ma peau, son humidité glacée ne suffisait pas à faire baisser la chaleur que je dégageais.
Pourquoi fallait-il que ce mec m'attire autant ? Son côté bourru et renfrogné me donnait envie de le mordre, ses lèvres plaines me tenaient éveillée la nuit.
Je trébuchai sur une racine. Bordel, Saori ! Reprends-toi ! Je ne supportai pas l'idée que ma panthère commande mes actions, malgré l'affection que je développais peu à peu à son égard.