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Citation de Channer


Zelda se rendait chez Jo quand le hurlement d’une sirène la fit sursauter. Dans la lumière tournoyante de son gyrophare, l’ambulance des pompiers fendait la circulation. Un étrange pressentiment serra sa poitrine. Son pouls accéléra. Une voiture de police se garait devant la maison de Jo ! Du plus près qu'elle pût s'approcher, car les policiers éloignaient les curieux, elle aperçut une silhouette féminine étendue sur le sol.
Elle reconnut aussitôt la chevelure rousse de Sophie. L'équipe de secours glissait prudemment la blessée sur un matelas-coquille. Zelda leva les yeux et vit que la fenêtre du deuxième étage était grande ouverte. Le soleil soulignait les teintes vives d’une écharpe restée accrochée à la rambarde, l'écharpe préférée de Sophie. Le temps d’un battement de cils, Zelda comprit. Horrifiée, elle imagina le drame comme s’il se produisait sous ses yeux : Sophie là-haut, les bras ouverts, son corps qui tombe. Les portes du véhicule de secours se refermèrent et il partit à vive allure.
Zelda, foudroyée, demeura un instant immobile au milieu de la place. Elle repéra ses amis derrière le cordon de police. Visiblement choqués, ils s’étaient assemblés sur le seuil de la porte. Elle se cramponna courageusement au landau pour parcourir les derniers mètres qui la séparaient de la maison.
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