« Le cheveu ne lui laissait pas de répit. Il enflait, s'allongeait et grossissait comme un énorme ver solitaire, se nourrissait grassement de ses angoisses et se régalait de ses soupçons, s'insinuait dans les méandres de son cerveau, s'enroulait avec son corps souillé et gluant autour de ses pensées, surgissait au bord de sa conscience aux moments les plus inattendus, lançait ses tentacules dans les moindres interstices de son existence, s'accrochait aux miettes de sa vie éparpillés aux quatre coins et s'emparait totalement de sa personne. »