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Citation de benleb


Lorsque le 14 mai 1938, Herberger convoque sa sélection austro-allemande pour un nouveau match de prestige contre l'Angleterre, Sindelar n'est pas de la partie. Qu'importe, le stade de Berlin est, une nouvelle fois, sur son tente-et-un. Près de cent dix mille spectateurs font la claque. Dans la tribune officielle, Göring et von Ribbentrop plastronent en grand uniforme. La rumeur est tenace : Hitler en personne aurait décidé de les rejoindre. Neville Henderson, l'ambassadeur du Royaume-Uni en Allemagne, s'en persuade. La veille de la rencontre il a prévenu les autorités britanniques et intimé, en accord avec elle, l'ordre aux joueurs anglais d'effectuer rien de moins que le salut nazi au moment de l'hymne allemand !

Une concession grotesque, longtemps cachée à l'opinion anglaise -à l'époque seule la radio avait droit de cité- mais qui refit surface -avec les dégats qu'on imagine- quelques années plus tard au gré d'une photographie pour le moins embarrassante.
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