Les forêts brûlaient
et eux
se nouaient les bras au cou
comme des bouquets de roses
les gens couraient aux abris
il disait des cheveux de sa femme
qu'on pouvait s'y cacher
Que sera-ce
quand les mains
tomberont des poèmes
Quand à d'autres montagnes
je boirai l'eau sèche
Les larmes des choses tombent
sur la terre outragée
Zbigniew Herbert
- textes cités en exergue ARARAT -