Pour qu’un homme complet existe, il lui faut obéir, consciemment ou non, à un ordre qui le dépasse, sinon il n’y aurait plus d’éthique, plus de morale, simplement des règles de vie en société régies par la loi du plus fort.
Ensuite et surtout parce que la science moderne – et en son sein la médecine, dont les progrès touchent à la structure même du vivant grâce, notamment, à la connaissance du génome et au cortège d’innovations qu’elle a engendrées, de la simple thérapie génique au clonage – rapproche à nouveau le savoir de l’imaginaire religieux.