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Citation de Sepo


MAURIAC A VEMARS
Je sais que sous ces ombrages saturés d'eau et dans ce soleil trouble, l'esprit jouit de son propre éveil." En 1940, François Mauriac dans son Journal a des mots pleins de reconnaissance pour parler du parc de La Motte à Vémars, son "jardin du Val-d'Oise." Pourtant en 1923, quelque vingt ans auparavant, il n'hésitait pas dans son roman Le Fleuve de feu, à dépeindre la région comme "une campagne empoisonnée d'engrais et où tournent les corbeaux à peine plus noirs que le ciel."

De l'Aquitaine à l'Ile-de-France

Lui, l'enfant et le romancier de Malagar en Aquitaine, apprendra à connaître la Seine-et-Oise grâce à sa femme Jeanne Lafon, descendante d'une longue lignée originaire du Pays de France: les Bouchard. Nom que l'on trouve déjà au XIIe siècle du côté de Montmomency. A la mort de leurs parents, Jeanne et sa soeur hériteront du domaine de Vémars, et en 1951 François Mauriac rachètera la part de sa belle-soeur devenue l'épouse de Georges Gay-Lussac. L'écrivain-académicien et prix Nobel de littérature à l'automne 1952 écrira: "Le cimetière est là, à la porte et j'y ferai creuser ma tombe voisine de celle des Gay-Lussac."
En 1984, la propriété de la rue Léon-Mouchard est devenue la mairie de Vémars. Mairie, mais aussi musée dans ce qui fut le salon de l'écrivain. On y trouve ses livres et des objets personnels: son bureau, son lampe, ses lunettes, son poste de radio et de nombreuses photographies. C'est à Vémars que François Mauriac écrira son dernier roman Un Adolescent d'autrefois, tout comme les dernières lignes de son fameux Bloc-Notes, le 1er août 1970, un mois avant sa mort.p.138/139
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