En revenant parmi les vivants, j'ai dû vivre avec le silence. C'était le seul linceul que j'avais trouvé.
On dit d'un bois qu'il travaille avec le temps. La déportation c'est pareil. Elle ne s'arrête pas en avril 1945. Elle continue son travail de destructions en nous encore aujourd'hui. Il m'arrive toujours de faire des cauchemars atroces.
C'est une mutilation pour la vie.
Hélie de Saint Marc