Personne ne l'appelait d'ailleurs le comte de Montfort, ou Simon de Montfort, ou le chef des croisés. On disait"Il", comme si de le nommer lui aurait donné plus de force, ou du moins, une existence conforme au droit. Ou peut-être parce qu’il n'était pas nécessaire de nommer celui qui occupait depuis longtemps tous les esprits, toutes les pensées, à la manière du diable.