Le premier soir, nous nous étions retrouvés au coude à coude avec une douzaine d'écrivains en herbe autour d'une grande table de bois massif bordée d'un cadre de métal. Le public était très hétéroclites, constitué d'une bonne moitié de retraités : messieurs à gilet et lunettes rondes, respectables dames à la mise nette, impatientes d'en découdre avec la page blanche.