Né citoyen allemand et n'ayant connu d'autre citoyenneté pendant 40 ans, soit les deux tiers de sa vie, comme énormément d'Alsaciens, il avait gardé de l'affection pour cette Allemagne qui avait apporté la prospérité à l'Alsace et accordé un statut d'autonomie au Reichsland (ce que les français lui ont toujours refusé). Mais, dans la France jacobine où l'amour de Marianne est obligatoire et exclusif, ce seul sentiment était déjà perçu comme une trahison.