J'ai toujours essayé de me consoler en pensant que tout en nous détruisant ils se détruisaient eux-mêmes. L'appétit de choses sucrées était tel qu'il se comblait au prix de sourires édentés. Le besoin de café était tel qu'il leur valait une addiction à la caféine, des palpitations cardiaques, de l'ostéoporose et une irritabilité générale. La soif de rhum s'étanchait au prix d'une maladie de foie chronique, de l'alcoolisme et d'une perte de mémoire permanente. Le tabac leur coûtait le cancer, des dents tachées et de l'emphysème.