En cette même année 1911, Johann Rodenstein trouva une femme prête à partager son avenir. Par une journée de tempête, alors que les vagues de l’Atlantique s’écrasaient en grondant contre la jetée, il alla lui-même la chercher à Swakopmund, au débarcadère du bateau à vapeur. En guise de bienvenue, il dit ne pas pouvoir lui promettre le paradis sur terre, mais simplement un ciel bien plus vaste au-dessus d’une terre bien plus immense que tout ce qu’elle pourrait jamais trouver en Allemagne.