« Elle avait suspendu le sens, désactivé les vieilles catégories : portrait, autoportrait, paysage, nu. En s’enfermant, elle avait pulvérisé l’espace photographique : ce n’était pas elle qui disparaissait dans l’image, mais toute la vieille photographie qui se désintégrait entre ses mains. Elle avait trouvé une porte secrète par où entrer à l’intérieur de l’image et arrêter sous nos yeux son processus mortifère d’immobilisation du temps. Toutes ses images ne formaient qu’une seule et même grande photographie en mouvement, qui est un film sans histoire et sans retour, immobile et muet. »