Ce fut par un de ces jours-là que je reçus le télégramme. Charlie April, mon grand-père, venait de mourir, me laissant une somme de deux mille cinq cents dollars. J'entrai dans le premier bar, sifflai deux ou trois verres et tentai d'être triste. Mais à quoi bon ? Charlie avait toujours été un bougre de vieux salaud, et le fait qu'il ait passé l'arme à gauche ne le transformait pas en ange du Bon Dieu.