Oui, la retraitée marche quotidiennement et invariablement sur les trottoirs et les cales des bateaux, dans les parcs et les supermarchés, oui, elle tourne, mais tournant elle avance, et sa destination somme toute importe peu puisque ne comptent que les voix du monde qu'elle attrape au passage, hasardeuses polyphonies que seuls les pas perdus permettent de capter.