Quand Elsa Popping eut douze ans, elle entendit des voix. Elle n'en parla plus, ce qui lui évita de finir brûlée ou papesse (c'es tout l'un ou tout l'autre, dans notre époque dans nuances) mais elle apprit aussitôt l'harmonie, la fugue, le pour point, le contrepoint, l'orchestration, ainsi qu'un nouveau truc inventé récemment par un mécanicien suédois d'Issy-les-Moulineaux et dont, par respect pour mes lecteurs, je tairais le nom pendant trente secondes encore. En outre, elle se documentait sur les univers parallèles au nôtre sous la direction du regretté Albert Einstein.