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Citation de missmolko1


Au bout de quelques dizaines de mètres, elle entendit des pas précipités derrière elle.
— Qu'est-ce qui vous prend, bon sang ? s'écria Hart, la saisissant soudain par le bras, l'obligeant à stopper et à se retourner.
Elle fut incapable de répondre.
— Joël m'a dit que vous aviez été agressée ?
Francesca voulut lui assurer que tout allait bien, mais elle ne put articuler un mot. Elle tremblait toujours, et des images terrifiantes la hantaient. Leigh Anne en déshabillé provocant, Leigh Anne dans le lit de Bragg, l'étrangleur l'épiant dans les rues de la ville...
Hart était en manches de chemise, malgré la température. Il enlaça Francesca à la taille, la guidant vers sa maison.
— Rentrez avec moi. Ça ne va pas du tout, vous tremblez comme une feuille.
— Merci, réussit-elle enfin à dire.
Ils gravirent le perron et pénétrèrent à l'intérieur. Francesca s'y sentit aussitôt en sécurité, comme elle se sentait en sécurité dans les bras de cet homme.
Elle avait beau se répéter qu'il incarnait un danger redoutable, elle ne réussissait pas vraiment à s'en convaincre.
— Débarrassez Mlle Cahill de son manteau, ordonna-t-il à son majordome. Et faites descendre Rourke, Alfred.
Alfred semblait désemparé par la situation, comme s'il était encore plus inquiet que son maître pour la jeune femme.
— Apportez-nous aussi deux verres de scotch, ajouta Hart. Et la bouteille par la même occasion.
— Je vais bien, déclara Francesca, soulagée d'avoir retrouvé sa langue.
— Non, vous n'allez pas bien. Votre cou porte des marques violacées et vous avez des égratignures au visage, répliqua Hart, en la menant dans un petit salon qu'elle n'avait encore jamais visité. Vous avez été attaquée par l'étrangleur ?
Elle hocha la tête et se laissa guider vers un sofa.
— Joël m'a sauvé la vie, dit-elle.
Hart s'agenouilla devant elle.
— Je le tuerai, Francesca. Je tuerai ce monstre de mes propres mains.
Son regard affichait une détermination farouche qui émut la jeune femme.
— Hart, je préfère que vous laissiez la police faire son travail. Cet homme est trop dangereux.
Son visage s'adoucit et il esquissa un tendre sourire.
— Vous êtes venue vers moi, Francesca. Vers moi. Le sous-entendu était limpide: elle était venue sonner à sa porte, plutôt qu'à celle de Bragg. Francesca comprit qu'il valait mieux ne pas lui révéler la vérité à savoir qu'elle s'était d'abord précipitée chez son demi-frère.
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