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Critiques de Bruce Timm (21)
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Mad Love

Voici un histoire très courte, qui tient seulement sur une soixantaine de pages mais qui est à mon sens, un récit majeur de la culture comics, puisque nous y découvrons les origines de Harley Quinn.





Vous ne le savez peut-être pas, mais Harley Quinn est l'un des rares personnages à ne pas voir été crée en comics. Non figurez vous que sa première apparition a eu lieu dans un épisode de Batman, La série Animée dans les années 90, plus précisément en 1993 dans l'épisode « Chantage à crédit ».





Il est amusant de voir comment un personnage crée seulement pour être une acolyte, prendra au fil du temps de plus en plus d'ampleur pour presque 25 ans plus tard devenir l'un des personnages majeur de l'univers DC. Car que l'on aime ou que l'on aime pas Harley Quinn nouvelle version, il faut bien reconnaitre que DC Comics a bien su la mettre en avant ces dernières années, en lui accordant sa série régulière, et en la mettant en avant dans la série Suicide Squad dans lequel on peut voir un trio amoureux entre elle, Deadshot et le Joker.





Mais dans Mad Love, nous ne sommes qu'au début de l'histoire entre le Joker et Harley. Le personnage est d'ailleurs complètement déjanté, et elle n'a de cesse que de vouloir satisfaire Mister J comme elle aime l'appeler, alors qu'il ne la remarque quasiment pas.





Dans ce court mais intense récit, nous assistons à un nouvel échec du Joker face à Batman, et Harley Quinn va s'employer pour trouver une nouvelle idée, pour offrir Batman à son cher Mister J. Ce sera également l'occasion de voir comment et pourquoi Harleen Quinzel va tomber amoureuse du Joker et comment il va la façonner pour qu'elle devienne son acolyte.





Comme je vous l'ai dit, le récit est court, soixante pages seulement pour une trentaine de minutes, donc je ne vous raconterez pas comment elle va s'en prendre pour piéger Batman, comment les choses vont finir, non, rien de tout cela dans mes critiques, vous le savez, je ne pile pas. Par contre, ce que je peux vous dire c'est que si vous souhaitez découvrir le personnage, c'est le récit à lire absolument. Après lire à vous de lire les nouvelles aventures solo d'Harley Quinn dans la collection DC Renaissance ou encore avec le Suicide Squad, mais Mad Love est LE point de départ, d'un des personnages les plus loufoques que l'on puisse trouver chez DC comics.


Lien : http://xander22.skyrock.com/..
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Vampirella Masters Series, tome 4 : Visiona..

Il s'agit d'un recueil qui regroupe plusieurs histoires courtes parues entre 1993 et 2006. La couverture de John Bolton réunit Vampirella et Dracula pour une image magnifique.



Le tome commence par une interview de 3 pages d'Alan Moore (en 1997) qui explique comment il va repenser le personnage de Dracula.



"The new european" (scénario d'Alan Moore, dessins de Gary Frank, 1997, 12 pages) - Un pauvre américain essaye d'aider un habitant d'un état balkanique à émigrer aux États-Unis, pour se retrouver impliqué dans une affaire de suceurs de sang. Eh bien, non, Alan Moore n'a pas révolutionné le mythe de Dracula en 12 pages. Et en plus il s'agit d'un Gary Frank débutant, encore trop lisse sur lui, sans style marqué. 2 étoiles.



"Vampirella of Drakulon" (Scénario de Forest J. Ackerlan, illustrations de Mark Texeira, 1996, 9 pages) - Cette histoire permet de redécouvrir les origines premières de Vampirella au travers de l'atterrissage d'une navette spatial transportant des humains sur Drakulon. Elle permet au lecteur qui découvre le personnage de se familiariser avec cette version originelle. Mark Texeira se déchaîne à la peinture pour une Vampirella über-sexy prenant des poses lascives digne de Penthouse, avec des talons hauts impossibles, dans son costume riquiqui. C'est 100% régressif avec une exploitation éhontée du corps féminin. C'est Vampirella dans toute sa splendeur. 5 étoiles.



"Looking for Mr. Goodwin" (scénario de Jeph Loeb, illustrations de Tim Sale, 1999, 8 pages) - Vampirella vient trouver Archie Goodwin pour qu'il accepte d'écrire son histoire. Jeph Loeb s'en donne à coeur joie dans l'autoréférence en mettant en scène le créateur du personnage vampirisé par sa créature. Tim Sale réussit quelques belles cases bien qu'il soit un peu à l'étroit dans ce format court. 4 étoiles.



"Bugs" (scenario de Kurt Busiek, illustrations d'Art Adams, 1993, 13 pages) - Vampirella voyage en compagnie de Pendragon, en roulotte pour faire son spectacle de petite bourgade en village. Ils arrivent dans une ville où de méchants cafards géants dotés de conscience enlèvent d'innocents habitants. Kurt Busiek déroule un scénario classique qui tient la route. Art Adams ne semble pas très à l'aise. Le lecteur reconnaît facilement son style qui est cependant encore un peu gauche. 3 étoiles.



"Sanctuary" (scénario de Christopher Priest, dessins d'Alan Davis, 1999, 6 pages) - Il s'agit d'une histoire sans parole dans laquelle Vampirella sauve un nouveau né de méchants monstres pas beaux. L'histoire est vraiment simple et linéaire, sans surprise. Les dessins d'Alan Davis (encré par mark Farmer) manquent de punch. 2 étoiles.



"Lust for life" (scénario de Ty Templeton, illustrations de Bruce Timm, 1999, 6 pages) - Dracula pose pour un peintre et essaye de lui expliquer d'où elle vient. Là encore, l'histoire suit une trame classique, mais cette fois-ci elle met bien en valeur le pouvoir de séduction de Vampirella. Et pourtant, les illustrations de Bruce Timm ont ce coté faussement enfantin adopté pour Harley and Ivy. Le résultat envoute le lecteur dans une séduction perverse irrésistible. 5 étoiles.



"The killing floor" (scénario et dessins de Steve Lieber, 2003, 10 pages, en noir et blanc) - Vampirella aide un policier à enquêter sur un sinistre abattoir. Lieber construit un vrai scénario avec un culte démoniaque sur des illustrations solides. 4 étoiles.



"Winter rose" (scénario et dessins de Liam Sharp, 2005, 8 pages, en noir & blanc) - Liam Sharp mélange une bonne dose d'ambiance gothique avec une histoire d'amour condamnée, avec de très belles illustrations, pour un résultat ordinaire. 3 étoiles.



"Matinee" (scénario et dessins de Michael Golden, 2005, 5 pages) - Vampirella vient en aide à des enfants pendant une séance de cinéma. Michael Golden se contente d'illustrations sympathiques, sans se forcer. 3 étoiles.



"Fantasy feast" (scénario de Jimmy Palmiotti et dessins d'Amanda Conner, 2004, 7 pages) - Un gobelin sème la panique en mangeant des humains lors d'un grand carnaval. L'histoire se lit tranquillement. Amanda Conner n'est pas dans un jour exceptionnel sauf pour la pleine page d'introduction avec une magnifique moue de Vampirella sur les toilettes. 4 étoiles.



"Ink" (Scénario de Phil Hester, et dessins de Stephen Segovia, 2006, 16 pages) - Vampirella offre son corps à l'art d'un tatoueur renommé et lui raconte la nouvelle version de son origine. Hester a mitonné un scénario malin dans lequel la séduction de Vampirella atteint des sommets. Segovia illustre le tout dans le plus pur style de Marc Silvestri pour un résultat très troublant. 5 étoiles.



Ce tome regorge également d'illustrations pleine page réalisées par Dan Brereton (superbe), Mike Mignola (envoûtant), Frank Frazetta (magistral), Tim Sale, Arthur Suydam (évocateur), Alan Davis, Bruce Timm (troublant), Michael Golden (réussi), Jae Lee (inquiétant), et d'autres.



Il s'agit donc d'un tome fourre-tout qui a la particularité de contenir des travaux de grands noms des comics. Le contenu oscille entre l'anecdotique et le vraiment réussi.
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Mad Love

Enfant des années 90, j'ai été marqué, comme toute ma génération, par la série animée Batman de 1992 dirigée par Paul Dini et Bruce Timm. Pour ses intrigues, son style graphique sublime, ses doublages, et bien sûr son générique fantastique, cette série est dans mon top 5 des meilleurs dessins animés de tous les temps !



Donc quel plaisir de tenir entre les mains un album signé Paul Dini, dessiné par Bruce Timm et adapté d'un des épisodes de cette série (épisode 24 de la saison 4). De plus, l'histoire est centrée sur Harley Quinn, personnage crée par les showrunners pour la série, qui est devenue depuis un membre culte et incontournable du Batverse et dont on découvre ici les origines.



D'ailleurs, s'il s'agit d'une adaptation d'un épisode, les auteurs ne se sont pas contentés d'un enchaînement de captures d'écran. L'intrigue a été réécrite, de nombreux passages ont été ajoutés notamment des sous-entendus qui font passer l'histoire d'un public jeunesse à un public plus adulte (cf la méthode de Harleen Quinzell pour s'attirer les faveurs de ses professeurs) et les planches intégralement dessinées par Bruce Timm.



Bref, pour toutes ces raisons, je ne pouvais qu'aimer ce livre et pourtant...



Et pourtant, l'édition « DC Deluxe » proposée ici est, n'ayons pas peur des mots, une arnaque car l'histoire en elle-même ne constitue qu'un tiers de l'album, les deux autres tiers ne contenant que la même histoire mais dans sa version story-boardée puis dans sa version scénario. Quand il y a un petit carnet graphique à la fin d'un album avec les couvertures variantes, quelques croquis et études sur des personnages voire l'évolution d'une planche du scénario à la colorisation, c'est plaisant et instructif mais dans ce cas-là c'est vraiment du remplissage. Est-ce pour ajouter une plus-value par rapport à la précédente édition ? Je ne crois pas car c'est un inédit en français. Est-ce du remplissage pour justifier le prix de 15€ ? Peut-être et c'est vraiment dommage, même s'il faut rappeler que les prix d'Urban Comics ne sont pas excessivement élevés compte tenu du prix moyen des BD franco-belges et de celui des éditeurs de comic books concurrents (oui je pense à vous, Panini).



Je suis, donc, très déçu car je maintiens que Mad Love est une super histoire, très bien scénarisée et brillamment illustrée mais la façon dont elle est publiée, est non seulement une erreur éditoriale mais aussi commerciale et personnellement je préfère attendre une éventuelle édition chez Eaglemoss comme j'ai préféré acheter la version Hachette de Marvels par Kurt Busiek et Alex Ross plutôt que l'édition Panini dont la seconde moitié de l'album est aussi truffée de remplissage abusif faisant office de « bonus ».

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Mad Love

"Mad Love", c'est l'histoire d'un amour fou, au sens propre du terme. Harley Quinn est une jeune femme plutôt fascinante dans son genre.



J'ai beaucoup aimé ce comics, aux illustrations pleines de peps. Il est composé de trois histoires où les femmes sont mises en avant pour une fois.

Harley Quinn, BatGirl et Poison Ivy sont des personnages atypiques même si les comics ont tendance à en faire des stéréotypes. Paradoxalement, lorsque l'on creuse un peu, il y a une réelle profondeur. Dommage que ce soit aussi manichéen et que les combats ne soient qu'une farce dont la fin n'est jamais surprenante.
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Mad Love

J’ai toujours été intriguée par le personnage de Harley Quinn que je trouve très amusante et même attachante. Ce comics m’a permis de découvrir comment Harley Quinzel, une prestigieuse psychologue est devenue la partenaire d’un psychopathe en devenant Harley Quinn.



Nous découvrons la rencontre entre Harley Quinn est le Joker. Ce dernier se montre attendrissant et cherche à faire ressentir de l’empathie à son égard auprès de la jeune femme. Harley va tout de suite être touchée et surtout dupée par les belles paroles du Joker. Elle va tomber amoureuse de lui et est prête à tout pour aider son poussin à tuer Batman et ainsi fonder la famille de ses rêves.



Le personnage d’Harley est frivole et instable. Elle se comporte comme une adolescente et se laisse facilement berner par l’horrible Joker. Elle m’a fait de la peine, car à chacune de ses tentatives pour séduire le Joker ce dernier se montre insensible et méprisant. C’est une femme humiliée et rabaissée qui s’accroche coûte que coûte à un amour à sens unique.



J’ai beaucoup aimé découvrir l’histoire de cette femme à travers ce comics, même si je trouve qu’il était très court car il fait seulement 64 pages. Il est composé des détails des planches en noir et blanc, d’un guide couleur, d’une histoire sur BatGirl et d’une sur Poison Ivy. Un comics qui permet de découvrir le commencement de Harley Quinn où se mêle folie et amour démesuré.
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Mad Love

[...]

D’après Batman, le Joker est de plus en plus insaisissable, et ce depuis qu’il a une partenaire : Harley Quinn. Cette dernière est totalement éprise du Joker, et ferait tout pour lui ! Malheureusement, ce dernier ne s’en rend pas du tout compte, ou alors s’en fiche totalement. Harley ne comprend pas pourquoi il ne se jette pas dans ses bras, jusqu’à ce que la vérité se fasse : tout est de la faute du Chevalier Noir ! Elle va donc tenter d’y remédier.

Bon, concrètement, l’histoire n’est pas très palpitante, puisqu’elle est courte, mais l’ensemble est très drôle et dynamique. A cela s’ajoute des dessins dans un style cartoon ; bien que j’étais quelque peu réfractaire au début, le travail de Bruce Timm s’avère très efficace, et j’en redemande !

Au-delà d’une amoureuse éconduite qui tente de tout faire pour l’homme de sa vie, au-delà des situations comiques, des gags qui s’enchaînent, se dessine peu à peu un récit quelque peu tragique : si Harley Quinn a toujours tout fait pour démontrer au Joker son amour, cela n’est pas réciproque. Je ne vous en dirai pas plus concernant Mad Love, car ce serait trop en dire. Sachez simplement que cette histoire m’a beaucoup touchée, et j’ai de plus en plus de sympathie pour Harley.



Pour ce qui est des deux autres comics, Petit Papa Noël avec Batgirl, et La croisière s’embrase avec Batman et Poison Ivy, c’est court : une quinzaine de page pour Batgirl, et six pages pour la confrontation entre la chauve-souris et l’amoureuse des plantes !

J’ai beaucoup aimé Petit Papa Noël, que j’ai trouvé très drôle, notamment grâce au duo Bullock et Montoya : de bonnes répliques et de bonnes scènes d’action, toujours dans un style cartoon, c’était top !

En revanche, La croisière s’embrase m’a bien moins convaincue : avec six pages, difficile de faire autre chose qu’un récit expéditif. Alors voilà, une phrase expéditive pour vous en parler, c’est fait.



La lecture de Mad Love est rapide, on passe un bon moment, les dessins sont vraiment sympa, mais voilà : c’est trop court.

Avoir les crayonnés et le guide couleurs est très intéressant ; c’est clairement un plus, mais je ne pense pas que cela ne satisfera pas tout le monde.
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Mad Love

Harley Quinn est une super vilaine de l'univers DC Comics que je ne connaissais absolument pas et pourtant, à force d'en entendre parler à droite à gauche en bien, et en sachant que le personnage va apparaître dans le film Suicide Squad qui sort très bientôt dans les salles, je ne pouvais pas passer à côté du phénomène. Je me suis dont procurée ce one-shot sur les origines du personnage, histoire d'en savoir plus sur elle.







Il y a aussi la même histoire mais avec les esquisses originelles (crayonnées, encrées), les storyboards en noir et blanc, avec la version originale américaine. On a aussi une autre version colorée cette fois-ci, avec les couleurs originelles avec toutes les indications faites par Bruce Timm, le dessinateur à Rick Taylor, le coloriste. Il y a aussi des petites histoires bonus à la fin mais qui n'avaient aucun intérêt à mon sens, avec BatGirl notamment et Poison Ivy.



Certaines planches sont vraiment très belles mais le graphisme ne m'a pas plu tant que ça. C'était un peu trop "dessin animé", "cartoon" pour moi. ça n'empêche pas que les couleurs choisies sont sympathiques et pleine de peps.



Je n'ai pas adhéré spécialement à ce comics, je n'ai pas été charmé mais néanmoins, Harley Quinn reste un personnage intéressant. Je pense donc que ce n'était pas pour moi, que je me suis trompée de comics pour la découvrir et l'apprécier vraiment. Heureusement, j'en ai un autre dans ma PAL et celui-ci est plus à même de me plaire.
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Mad Love

Mad Love arrive en France dans une édition « Deluxe » qui ravira les amateurs de Bruce Timm, Paul Dini et de la malheureuse assistante du Joker !
Lien : http://www.actuabd.com/Mad-L..
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Mad Love

Super comics !

L'histoire de Harley Quinn est vraiment super, on retrouve le type de dessins de la série animée.

Bref, super comics que je conseille à tous les fans de Batman et même aux autres.
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Mad Love

Mieux vaut être seule que mal accompagnée ?!



Il était une fois une psychiatre nommée Harleen Quinzel : mignonne, naïve et sentimentale. Arrivée en mission dans le célèbre asile d'Arkham de Gotham City, elle fit la rencontre d’un prisonnier pas du tout charmant répondant au clivant et ambigu nom de Joker ! La suite ? Elle devint Harley Quinn, tomba raide dingue de son poussin et ils eurent beaucoup d'ennuis  !



Mad love : quelle claque graphique ! Cet album, je l’ai acheté en 2015 alors que j’errais dans les allées d’une librairie. Je ne lisais pas de comics mais quand j’ai vu sur la couverture LA Harley Quinn de MON dessin animé préféré, mon cœur a fait BOUM ! Il contient trois versions de Mad Love : la version originale, le storyboard version encrée et la mise en couleur initiale, avec une préface de Paul Dini, une postface de Bruce Timm et deux petites histoires.



Cette love story entre la Belle et la Bête a cependant une saveur particulière puisqu’elle relève bel et bien de l’amour toxique. Petite, je ne m’offusquais pas de voir, sur FR 3 « génération Minikeums heu heum », le Joker malmener Harley qui prenait (très) cher. Des coups, des mots pas du tout doux qu’elle encaissait sans broncher : pensez-vous, soumise et prête à tout pour son Poussin ! Lui présentable dans son costume cravate violet, elle risible dans son justaucorps bariolé avec ses pompons blancs sur la tête la faisant ressembler à la bouffonne de la farce. Aujourd’hui, avec mes yeux d’adulte, je m'interroge sur leur histoire : à travers ce couple défaillant, le scénariste Paul Dini voulait-il mettre en garde contre l’amour destructeur ? Sachant que le Joker n’avait pas la lumière à tous les étages. Sachant que ce dessin animé très adulte était visionné par des enfants. Sachant qu’Harley était un personnage nouveau, féminin et atypique dans son évolution.



Un excellent album court mais intense sur un amour à sens unique !



→ Comics acheté en 2015 @culturafr



📚 Vous aimerez aussi : Batman Aventures 1, 2, 3 et 4.

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Batman - Black & White, tome 1

Ce tome contient les 4 épisodes de la minisérie parue en 1996. Il s'agit d'une anthologie, chaque numéro contenant 5 histoires de 8 pages chacune, toutes réalisées par des équipes artistiques différentes. Il n'est nul besoin d'avoir lu des histoires de Batman avant, pour comprendre ces récits. Tous les récits sont en noir & blanc (comme le titre l'indique). La liste des 20 équipes artistiques est la suivante (pour mémoire (s) = scénario, (d) = dessins + encrage).



1. Ted McKeever (s) + (d)

2. Bruce Timm (s) + (d)

3. Joe Kubert (s) + (d)

4. Howard Chaykin (s) + (d)

5. Archie Goodwin (s) & José Muñoz (d)

6. Walter Simonson (s) + (d)

7. Jan Strnad (s) & Richard Corben (d)

8. Kent Williams (s) + (d)

9. Chuck Dixon (s) & Jorge Zaffino (d)

10. Neil Gaiman (s) & Simon Bisley (d)

11. Klaus Janson (s) + (d)

12. Andrew Helfer (s) & Liberatore (d)

13. Matt Wagner (s) + (d)

14. Bill Sienkiewicz (s) + (d)

15. Dennis O'Neil (s) & Teddy Kristiansen (d)

16. Brian Bolland (s) + (d)

17. Jan Strnad (s) & Kevin Nowlan (d)

18. Archie Goodwin (s) & Gary Gianni (d)

19. Dennis O'Neil (s) & Brian Steelfreeze (d)

20. Katsuhiro Otomo (s) + (d)



Outre ces 20 histoires, il y a également des illustrations pleine page réalisées par Jim Lee & Scott Williams, Frank Miller, Barry Windsor-Smith, Alex Toth, Michael Allred, Moebius, Michael WM. Kaluta, Tony Salmons, P. Craig Russell, Marc Silvestri & Batt, Alex Ross et Neal Adams.



Pour un lecteur disposant d'une culture comics, la liste des créateurs suffit à le convaincre de plonger dans ce recueil de nouvelles. Mark Chiarello et Scott Peterson (les responsables éditoriaux du projet) ont réussi à convaincre le gratin des comics de participer : pour une histoire (Katsuhiro Otomo, le créateur d'Akira, ou Neil Gaiman le créateur de Sandman) ou pour une page (le légendaire Alex Toth, ou Moebius).



Pour un lecteur occasionnel de comics, la question est de savoir si ces histoires sont bonnes. La nature même d'une anthologie conduit au regroupement d'histoires de nature très hétéroclite, dont le seul point commun est de faire intervenir Batman, soit comme personnage principal, soit comme simple dispositif narratif, permettant de raconter une histoire plus personnelle. Il existe malgré tout un deuxième point commun : la haute qualité des dessins. Chaque artiste s'exprime dans un registre graphique qui lui est spécifique, avec de grands écarts d'approche entre le très descriptif (Brian Bolland), ou le très expressionniste (José Muñoz).



Chacun des artistes appose son identité visuelle sur Batman et son environnement. Ces histoires reposent sur le principe clairement établi de d'une narration la plus personnelle possible. Même les auteurs les plus conventionnels apportent leur vision et leur idiosyncrasie sans chercher à faire du Batman consensuel. Ainsi Walter Simonson propose une vision mythologique dans un futur totalitaire, et Joe Kubert propose un Batman très urbain à Gotham pendant la seconde guerre mondiale.



Parmi ces 20 histoires, certaines proposent une expérience visuelle irrésistible de séduction graphique sophistiquée et fluide. Matt Wagner est magnifique dans une savante mise en page, avec une utilisation du noir & blanc rehaussée par des trames à base de points (de type mécanographiées). Les personnages de Chaykin ont toujours autant de classe et de morgue. Kevin Nowlan montre une réalité aux contours étranges, légèrement anguleux. Richard Corben montre des personnages charnels, comme modelés dans une pâte. Gary Gianni retrouve la méticulosité des gravures de Gustave Doré. Bruce Timm raconte un petit roman noir, avec des dessins mêlant naïveté apparente et fausse candeur. Jorge Zaffino semble arracher chaque forme aux ténèbres primordiales à grands coups e burin.



Chuck Dixon réalise un bon polar en 8 pages. Klaus Janson évoque le lien père-fils, et père d'adoption à partir de la mythologie de Batman (avec Alfred Pennyworth). Bruce Timm réalise un bon polar. Walter Simonson développe la dimension mythologique du personnage. Jan Strnad propose un bon polar et une incursion dans le bizarre.



Certaines histoires dépassent le cadre de la nouvelle sympathique, dotée d'illustrations et d'une mise en page mémorables. Ted McKeever raconte une histoire à la fois macabre et lumineuse à partir d'un cadavre non identifié, évoquant l'anonymat d'une grande ville. Howard Chaykin creuse à sa manière goguenarde la question du droit moral, à travers de menues incivilités, avec un humour cynique des plus retords. Neil Gaiman écrit une fantaisie bien troussée sur la base de Batman et Joker en tant qu'acteurs de leur rôle, qui peut également se lire comme une métaphore des créateurs réalisant leurs histoires.



Quelques créateurs utilisent le personnage à bon escient (en respectant sa nature) pour un questionnement complexe et très personnel, rehaussé par un traitement graphique exceptionnel. Ainsi Kent Williams utilise des formes primordiales, à la limite de l'abstraction pour transfigurer Batman en figure totémique de la cité. Archie Goodwin et José Muñoz transporte le lecteur dans une ambiance de jazz sordide et vital, aussi glauque qu'habitée par une vocation et une inspiration irrépressible.



Brian Bolland semble raconter une histoire sans intérêt d'un jeune introverti tuant Batman en pensée. Son histoire au dénouement plat prend une autre dimension si l'on imagine que c'est une métaphore de l'auteur essayant de tuer cette figure emblématique du divertissement et de la propriété intellectuelle d'entreprise.



À première vue, Bill Sienkiewicz réalise une histoire particulièrement inintéressante de Batman discutant avec un père de famille peut-être indigne, peut-être pas, avec des dessins griffés et brouillons (des sortes d'esquisses nerveuses), et des dialogues envahissants. De case en case, le lecteur prend conscience que Sienkiewicz s'attaque au cœur d'une justice rendue par soi-même, au principe fondamental de Batman, redresseur de torts au dessus de la loi. Les expressions du père sont irrésistibles, entre dignité outragée et mauvaise foi patente, ainsi que l'impassibilité marmoréenne de Batman.



En fonction des goûts esthétiques du lecteur, il trouvera une ou plusieurs illustrations pleine page qui le ravira, que ce soit le Batman énigmatique et solitaire de Moebius, ou le dos couturé de cicatrices de Bruce Wayne par Alex Ross, ou encore l'élégance légère du Batman de P. Craig Russell.



Avec cette première minisérie, les responsables éditoriaux ont réussi leur pari d'attirer des créateurs de premier plan, pour qu'ils racontent une histoire de Batman, qu'ils enrichissent la mythologie du personnage. Le succès de cette entreprise tient à 2 choses. Primo : la brièveté des histoires (8 pages) a assuré que chaque créateur (même les plus lents et les plus rares, oui, je pense à Brian Bolland) envisage son histoire comme un projet réaliste et réalisable dans un temps raisonnable. Secundo : la liberté de ton donnée (il est facile de reconnaître les thèmes favoris de plusieurs créateurs) et la possibilité d'utiliser Batman à sa guise ont abouti à un investissement personnel de ces créateurs sur un personnage qui n'est pas le leur. Ce dispositif a été reconduit dans Batman: Black & White - VOL 02 (recueil d'histoires initialement parues en fin d'épisode de la série "Gotham nights").
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Mad Love

Quel plaisir de retrouvé l'ambiance de la série animée Batman, le dessins est vraiment superbe, même si je préfère la mise en couleur originale. Certaines voix résonnées dans ma tête en lisant Richard Darbois, Jacques Ciron ou encore Pierre Hatet. C'est mon premier Comics DC par Urban Comics, la présentation est très soignée.
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Batman : D'ombre et de lumière, tome 1

Ce premier tome de "Batman - d'ombre et de lumière" regroupe neuf histoires courtes en N&B, réalisées par divers scénaristes et dessinateurs avec l'homme chauve-souris comme personnage principal.



1/ Devenir chauve-souris - Warren Ellis/Jim Lee [Batman: Gotham Knights #1 - To Become The Bat] paru en mars 2000

2/ Batman avec Robin le jeune prodige - John Byrne [Batman: Gotham Knights #2] paru en avril 2000

3/ Nez cassé - Paul Pope [Batman: Gotham Knights #3 - Broken Nose] paru en mai 2000

4/ Bons baisers de Gotham city - John Arcudi/Tony Salmons [Batman: Gotham Knights #4 - Greetings From Gotham City] paru en juin 2000 5/ Cache-cache - Paul Levitz/Paul Revoche [Batman: Gotham Knights #5 - Hide And Seek] paru en juillet 2000

6/ L'énigme - Walter Simonson/John Paul Leon [Batman: Gotham Knights #6 - The Riddle] paru en août 2000

7/ Sans titre - John Arcudi/John Buscema [Batman: Gotham Knights #7] paru en septembre 2000

8/ Sans titre - Brian Azzarello/Eduardo Risso [Batman: Gotham Knights #8] paru en octobre 2000

9/ Couvre-feu - Howard Chaykin/Jordi Bernet [Batman: Gotham Knights #9 - Blackout] paru en novembre 2000



Etant donné le format de huit pages par histoire, l’ensemble reste assez moyen au niveau du scénario. Les récits sont aussi variés que les auteurs, avec une histoire assez bonne de la part de Brian Azzarello, une histoire plus axée sur la parodie de la part de Paul Pope, mais également des histoires assez banales, voir carrément mauvaises.



Au niveau graphisme, c’est également assez inégal au niveau des styles, même si tous font honneur au N&B en jouant avec les effets d’ombre et de lumière, comme suggéré par le titre de l’anthologie.



Les aficionados de Batman seront aux anges, les autres pourront passer leur chemin sur cet ouvrage assez dispensable.
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Batman : D'ombre et de lumière, tome 1

Voici une anthologie qui regroupe plusieurs auteurs de bandes-dessinées, qui sont connus surtout chez DC et Marvel. Ils nous montrent leur vision du Chevalier Noir, chacun à leur façon, et nous y trouvons 34 récits de huit pages chacune. Au départ, ce bouquin me faisais peur, vu la taille (Plus de 345 pages), mais il se lit vite, très vite même. Certaines histoires m'ont emballés, d'autres moins, mais dans l'ensemble, cela ce tient. Je vais donc entamer le tome deux sur le champs. Au fait, il y a quatre tomes.
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Mad Love

http://lesmotspourrever.com/



Le Joker et son assistante Harley Quinn ont réussi à piéger le commissaire Gordon mais une fois de plus Batman intervient juste à temps et le sauve. Obligés de s’enfuir, le Joker se met aussitôt à élaborer un autre plan tandis que Harley a d’autres idées en tête. Malheureusement le Joker la repousse une fois de plus, affirmant qu’il n’a pas le temps pour ce genre d’activités, et Harley en arrive à la conclusion que si Batman est définitivement rayé de la surface de la Terre, l’élu de son cœur aura enfin du temps à consacrer à leur relation. C’est décidé, Harley Quinn va tuer le chevalier noir.



Je ne peux que commencer par dire que Harley Quinn est un de mes personnages préférés ! Quand je pense qu’elle n’existait pas avant la série de 1992 … Je ne remercierai jamais assez Paul Dini de l’avoir créée ! Ca fait du bien de la voir en solo. D’accord le Joker est quand même dans les parages et le plan d’origine est de sa conception, mais pour le reste Harley agit seule et elle nous prouve qu’elle est plus que capable de se débrouiller ! La façon dont s’en sort Batman est presque risible mais hey, on reste dans l’ambiance de la série alors le scénario ne doit pas être trop pousser non plus.



C’est une histoire qui se laisse lire avec plaisir, ponctuée de gags et d’une bonne dose d’humour. Ne cherchez pas ici de grands plans rigoureusement élaborés et complexes qui auront pour but de s’emparer de Gotham ou de détruire le monde. Le scénario reste assez basique mais ça ne me pose aucun problème. A mes yeux le véritable intérêt de Mad Love c’est qu’on en apprend enfin un peu plus sur le passé de Harleen Quinzel. Quelques détails avaient été évoqués ici et là au fil de Batman, la série animée, mais rien de très approfondi. Nous avons droit ici à une évocation de sa vie universitaire et nous apprenons que même à cette époque elle était déjà prête à tout pour obtenir ce qu’elle voulait. Elle intègre par la suite l’équipe de psychologues de l’asile d’Arkham et y fait une rencontre qui bouleversera sa vie. Adieu Harleen Quinzel et bonjour Harley Quinn ! Parce que finalement Mad Love c’est ça, l’histoire d’un amour nocif, d’une femme éperdue mais dont les sentiments ne lui sont pas retournés et qui va suivre son aimé non seulement sur le chemin du crime mais aussi jusque dans la folie.



Sa détresse, son manque presque désespéré d’amour fait que je me suis encore plus attachée à Harley. Impossible de ne pas l’aimer, de ne pas vouloir l’aider quand le Joker la traite ainsi ! J’aimerais d’ailleurs énormément lire un jour une histoire où Harley prend son envol, ou du moins une histoire ou le Joker se rend enfin compte de son potentiel en tant que criminelle et qu’il cesse de la sous-estimer.



Graphiquement parlant le style de Mad Love peut en rebuter certains. Très « dessin animé », plus simplifié qu’élaboré, on est plus proche de la série tv de 1992 que Amère Victoire ou de La cour des hiboux. La couverture est d’ailleurs trompeuse parce que bien plus travaillée que le reste de l’œuvre. Mais ça ne m’a pas dérangé outre mesure, peut-être (ou pas) parce que cette série a bercé mon enfance, donc que je suis déjà attachée au style. Le côté enfantin du dessin entre parfois en contradiction avec le scénario. Par exemple il est presque déplacé de voir Harley en nuisette réclamer les attentions du Joker. Ou encore lorsque, plus loin dans l’histoire, on apprend qu’elle a séduit un professeur afin d’améliorer ses notes à l’université. Il y a une maturité dans le propos mêlant violence et amour qui va même jusqu’au suggestif. Un enfant n’y verra rien de choquant mais mon regard d’adulte a marqué une pause dans ma lecture et je me suis demandé si finalement c’était une bonne idée (même si de nos jours les enfants en voient bien plus que ça tous les jours à la télévision … Mon côté vieillot, sans doute ^^).



En supplément, l’album propose l’intégralité des crayonnés encrés, la mise en couleur initiale, ainsi que deux histoires courtes mettant en scène Poison Ivy et Batgirl. Les crayonnés auront au moins le mérite de m’avoir fait réaliser à quel point les choix des traducteurs sont parfois étranges et tellement loin de la V.O. Mais a part ça ? Honnêtement je suis un peu déçue. J’aurais préféré une autre histoire centrée sur Harley, peut-être aux côtés de Poison Ivy. Les deux mini histoires sur Poison Ivy et Batgirl sont peu développées et facilement oubliables. Dommage.
Lien : http://lesmotspourrever.com/..
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Batman : D'ombre et de lumière, tome 1

Un livre hommage à Batman riche en petites pépites.
Lien : http://www.bdencre.com/2016/..
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Bruce Timm-Grands Noms de la BD Americai

Un indispensable pour les fans de cet artiste qui aura marqué l'histoire des Batman de son empreinte néo-rétro.

100 pages d'interviews où Bruce Timm relate de long en large sa carrière depuis ses tout débuts jusqu'à son actualité la plus récente (2005). Le tout est egayé par une foison d'illustrations et l'artiste ne fait pas preuve de langue de bois. C'est appréciable.

Divisé en 5 chapitres, il manque peut-être un peu de structure à l'ouvrage et chercher une info précise n'est pas toujours évident.
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Mad Love

Par la qualité des dessins, la douceur de l’histoire et les multiples niveaux de lecture proposés, on reste dans le très très haut du panier de cette rentrée littéraire comics, et il ne fait aucun doute que le titre saura se frayer un chemin dans la plupart des bibliothèques de fans, ne fut-ce que par curiosité.
Lien : https://www.actuabd.com/D-Am..
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Mad Love

Les bases de la relation Joker X Harley
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Mad Love

La pauvre, elle en voit avec son poussin. Elle est quand même fort dérangée aussi ! Mais j'aime bien l'ambiance, c'est comique.
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